Optimisons la transition!

Optimiser la transition pour une production laitière supérieure

La phase de transition est cruciale pour amorcer une lactation performante et durable. Bien que de nombreuses stratégies aient été explorées pour optimiser cette période critique, la santé du foie émerge comme l’un des piliers de cette réussite.

Principaux aspects de l’alimentation en période de transition

• Amidon : Augmenter graduellement les glucides fermentescibles pour préparer le rumen.
• Protéines métabolisables : Soutenir la croissance fœtale et la production laitière.
• Méthionine protégée : Favoriser le métabolisme hépatique et la production laitière.
• Sélénium organique : Renforcer l’immunité et la qualité du colostrum.
• Vitamines (niacine, choline) : Soutenir le métabolisme énergétique et la fonction hépatique*.
• Calcium : Prévenir la fièvre de lait.

*Pourquoi l’importance du foie ?

Durant la transition, le foie doit métaboliser un afflux de lipides mobilisés, gérer les besoins énergétiques accrus et soutenir l’immunité. Sa bonne santé est donc la clé pour éviter les troubles métaboliques (cétose, déplacement de caillette) et atteindre un pic de production optimal.

Les solutions de Sollio Agriculture : tout inclus pour favoriser la transition

Chez Sollio Agriculture, nous avons intégré tous ces éléments directement dans nos programmes de transition (Transilac et Transimil). Inutile de chercher ailleurs ou d’ajouter des suppléments coûteux : nos solutions couvrent déjà l’ensemble des besoins essentiels pour réussir une transition.

Nos formulations contiennent :

• Minéraux organiques (Mn, Cu, Zn, Co)
• Sélénium organique
• Additifs hépatoprotecteurs (concepts Php*, LP**, LY-P)
• Levures
• Anions
• Vitamines B & C, polyphénols, antioxydants
• Agents anti-stress et modulateurs métaboliques

*Concept Php : Protecteur hépatique contient de la méthionine protégée qui a un impact positif aussi sur le métabolisme du foie.
**Concept LP : Liver Protector, contient de la choline protégée en plus de la méthionine. La choline joue un rôle dans le métabolisme hépatique et la prévention de l’accumulation de gras dans le foie. La choline s’assure du transport des lipides (transport des graisses hors du foie), aide le foie à métaboliser les graisses correctement réduisant la production de corps cétoniques. La Choline libre est rapidement dégradée dans le rumen donc on utilise de la choline protégée. L’étude ci-dessous démontre surtout une réduction des BHB (un corps cétonique), et une réduction des incidences de métrite, mammite et rétention avec l’utilisation de vitamine b et choline.

Le rôle clé de la choline protégée et de la niacine

• Choline protégée : Comme la choline est essentielle au métabolisme des lipides, un meilleur statut en choline amène souvent une augmentation de la production de gras et une réduction de la production de BHB. Une autre étude démontre la différence de problème métabolique chez les fermes contrôle (sans choline protégées ajoutés) et les fermes avec choline protégée (RPC). On a pu voir que la choline a une incidence plus marquée sur la réduction des déplacements de caillette et des métrites. On comprend donc que la choline permet au foie de bien métaboliser les gras mobilisés en période de bilan énergétique négatif favorisant une meilleure production chez les vaches.

• Niacine : La niacine est un élément clé du métabolisme énergétique, étant un composant essentiel de deux coenzymes impliquées dans de nombreuses réactions biochimiques. Elle joue un rôle déterminant dans l’utilisation des glucides, des lipides et des protéines pour la production d’énergie. Parmi ses bénéfices, on compte la réduction de l’accumulation de graisse dans le foie, l’amélioration du métabolisme énergétique, favorisant une production laitière optimale chez les vaches hautement productives, et l’atténuation des effets du stress thermique. Bien que la niacine soit synthétisée naturellement par les microbes du rumen, sa production endogène peut s’avérer insuffisante lors des périodes de forte demande, notamment en début de lactation. Son ajout dans la ration est une stratégie pertinence.

Transilac 911 : un outil stratégique

Depuis longtemps, le Transilac 911, enrichi en choline et niacine, est utilisé pour favoriser un métabolisme efficace des acides gras par le foie. Il est particulièrement recommandé pour les vaches dont la condition de chair est élevée au tarissement.

Lors du passage en lactation, une vache perd naturellement de la masse corporelle, mobilisant ainsi ses réserves adipeuses, ce qui entraîne un afflux de lipides vers le foie. Si cette mobilisation est excessive, elle peut engendrer un engorgement hépatique, affectant la consommation volontaire et compromettant la performance de l’animal.

Stabiliser la condition corporelle : un levier indispensable

La condition corporelle de la vache au vêlage est la pierre angulaire d’une transition métabolique harmonieuse. Une vache trop grasse sera plus à risque d’engorgement hépatique, tandis qu’une vache trop maigre manquera de réserves pour soutenir les exigences de la lactation. Il faut donc trouver l’équilibre parfait, cette « zone de confort métabolique » qui permettra à la vache de démarrer la lactation du bon pied.

Au tarissement, limiter la prise de poids excessive évite d’encombrer le foie de graisses inutiles et assure que l’animal puisse s’adapter sans puiser exagérément dans ses réserves. Après le vêlage, une ingestion rapide et suffisante devient primordiale : c’est le carburant nécessaire pour éviter les déficits énergétiques et les troubles qui s’en suivent. Les nutriments stratégiques, comme la choline, la niacine et les protecteurs hépatiques déjà intégrés dans les programmes de transition de Sollio Agriculture, agissent comme des gardiens silencieux de cet équilibre fragile.

Nos conseils pratiques :

• Limiter la prise de poids en tarissement
• Encourager l’ingestion rapide après le vêlage
• S’appuyer sur les nutriments stratégiques présents dans les formulations Transilac et Transimil

Bien-être et environnement : indispensables pour exprimer le plein potentiel

Une transition laitière réussie ne se limite pas à l’apport alimentaire de l’animal – elle est aussi le reflet du bien-être et du confort global de la vache. L’environnement de la transition joue donc aussi un rôle crucial et doit être considéré avec soin et sérieux.

La vache en transition a besoin d’espace. Un taux d’occupation idéalement sous les 80 %, des stalles confortables et propres, des enclos bien ventilés : ce sont ces détails qui font la différence entre une vache stressée et une vache qui performe.

Séparer les primipares des vaches adultes réduit la pression sociale et favorise un climat serein. Laisser les animaux s’acclimater aux enclos avant le vêlage, minimiser les déplacements et veiller à la densité de peuplement – autant de gestes simples qui libèrent le potentiel de chaque vache.

Enfin, l’air doit circuler ! Un vent de 7 km/h l’été n’est pas un luxe : c’est un bouclier contre le stress thermique qui, même sans lait à produire, épuise les animaux.

Paramètres recommandés :

• Densité : 100 % max (120 pi²/vache), idéalement 80 % (150 pi²)
• Espace à la mangeoire : 30 po/vache
• Accès à l’eau : 4 po/vache minimum
• Confort : propreté, gestion des litières
• Ventilation : vitesse de 7 km/h en été

En conclusion : une approche intégrée pour une transition réussie

Toutes les études le confirment : la santé du foie joue un rôle important durant la transition. Ce n’est pas un hasard si nos solutions intègrent des additifs spécifiquement formulés pour protéger et optimiser la fonction hépatique. Un foie en pleine forme aide à métaboliser efficacement les graisses mobilisées et à limiter les risques de troubles métaboliques comme la cétose. Nos solutions de transition, comme Transilac et Transimil, contiennent également d’emblée tous les nutriments nécessaires pour soutenir la calcémie, l’équilibre énergétique, la santé ruminale et la fonction immunitaire. Inutile de multiplier les suppléments coûteux : l’essentiel est déjà dans la ration. Mais l’alimentation équilibrée n’est pas une solution magique.

Chez Uniag Coopérative et Sollio Agriculture, nous savons que chaque détail compte : la propreté des enclos, la ventilation, l’espace de repos et d’alimentation, et le respect du bien-être animal. Avec une approche intégrée – qui combine nutrition équilibrée, confort environnemental et gestion rigoureuse du stress – nous permettons aux vaches d’exprimer leur plein potentiel.  La réussite de la transition repose donc sur une approche intégrée : la nutrition équilibrée bien sûr, mais aussi le bien-être global de la vache et la qualité de son environnement.

👉 Discutez avec votre expert-conseil pour mettre en place un programme qui conjugue performance, bien-être et santé : une recette gagnante pour une transition réussie!