Dans les derniers mois, un projet pilote a été lancé avec AgriRécup dans le but d‘instaurer un programme permanent de récupération et de valorisation des plastiques agricoles au Québec tels que : toiles pour ensilage et sacs silo, ficelles à balle de foin, etc. Les objectifs du projet pilote sont de tester la logistique et les communications, mieux connaître les coûts reliés à la récupération et la valorisation des plastiques agricoles afin de poursuivre les démarches auprès des recycleurs et ainsi déterminer les méthodes de collecte les mieux adaptées à la réalité québécoise.
En tant que réseau très présent dans les différentes régions du Québec et auprès des agriculteurs de chez-nous, c’était important pour BMR de participer au projet, de faire partie de la solution.
Maintenant que le projet pilote va bon train, nous étions curieux de voir comment les choses se déroulaient sur le terrain et avoir le point de vue des participants. À ce sujet, nous avons discuté avec Serge Gervais qui s’occupe de deux points de collecte du projet pilote soit : BMR Express Uniag Coopérative de Ste-Martine et Agrizone Uniag Coopérative de Saint-Polycarpe.
La Coopérative Uniag a senti le devoir d’embarquer dans le projet pilote. M. Gervais considère qu’il est normal et souhaitable pour BMR d’offrir la possibilité aux producteurs de disposer correctement des plastiques agricoles, produits qu’ils achètent principalement chez nous. Nous lui avons donc posé quelques questions quant au déroulement du site :
Est-ce que les producteurs ont embarqué dans le projet?
Actuellement, nous avons environ 25 producteurs au total pour les deux sites. Ce qui est très bien considérant que c’est un projet pilote!
Est-ce que vous rencontrez des problématiques avec les points de collecte?
À ce jour, je dois dire que ça se passe assez bien. Oui il y a des exigences à respecter pour pouvoir collecter les produits : ils doivent être propres notamment pour qu’on puisse les récupérer! Et heureusement, c’est le cas. Les gens qui prennent la peine de venir porter leurs plastiques ici sont des gens déjà conscientisés, alors ils font attention à ce qu’ils amènent. La gestion du point de collecte ne demande pas trop de temps, les gens sont respectueux.
Êtes-vous fier de participer à ce projet?
Oui! En tant que citoyen, bien au-delà que de faire partie de BMR et d’une coopérative, c’est important pour la nouvelle génération qui est déjà sensibilisée avec l’enjeu des matières résiduelles. On a tous notre part à faire! L’installation du point de collecte est super simple et pas très dispendieuse. Pour le reste, il faut seulement informer les agriculteurs que ça existe et comment ça fonctionne pour éviter la contamination. Plus les gens seront au courant, plus ils seront sensibilisés donc, plus simple et rapide ce sera pour tout le monde.
Nous sommes très heureux de constater l’implication de nos marchands dans ce projet!